Que cherchez-vous ?

Publicité
15 février 2018
Temps de lecture : 4 minutes

Rouler à l’hydrogène

Dans le monde de l’automobile, on annonce depuis longtemps la révolution hydrogène. Et on l’attend toujours. Mais une alliance entre Toyota et le Québec pourrait enfin donner le coup d’envoi.

Décembre 2017, première tempête de l’hiver. Dans les rafales de poudreuse, je prends le volant pour un essai routier de la Mirai, première voiture à hydrogène qui sera bientôt commercialisée au Québec. Parti du bureau de Toyota Canada, à Brossard, je conduis la voiture en essayant sans succès de déceler des particularités dans son comportement. Côté passager, Patrick Ryan, directeur des ventes, sourit : « C’est justement l’intention de Toyota : que la conduite ne se démarque pas de celle d’une voiture électrique. On ne veut pas brusquer les consommateurs avec un produit trop différent. »

En plus du silence du moteur, je ressens une certaine félicité à l’idée de ne produire pratiquement aucune émission polluante (voir l’encadré « Propre, l’hydrogène? »). Tout ce que la voiture laisse dans la tempête, c’est un peu de vapeur d’eau. Arrivés à destination, nous passons derrière le véhicule qui largue quelques tasses d’eau fumante sur la chaussée enneigée.

Résultat de 25 années de recherche et développement par Toyota, la Mirai – qui signifie « futur » en japonais – est d’abord une voiture électrique.

Publicité