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26 février 2018
Temps de lecture : 3 minutes

L’énigmatique Louise Sigouin

On me demande souvent quelles sont mes lectures, dans mes temps libres. Je n’ose jamais répondre, de peur de passer pour un illuminé.

Récemment, je lisais Lettres choisies du révérend père Pierre-Jean de Smet de la Compagnie de Jésus , missionnaire aux États-Unis d’Amérique, 1849-1857 , troisième édition, publié chez Mathieu Closson et Cie à Bruxelles et H. Repos et Cie à Paris en 1875. Cela ne se dit pas en public; cela tue la conversation. Mais, quand même, nous pouvons considérer ces lettres comme des Relations des jésuites d’une nouvelle génération, écrites 200 ans après les premières, à l’autre bout du continent. Ce sont 400 pages de commentaires sur les différentes nations indiennes de l’Ouest américain, depuis Saint-Louis jusqu’à Columbia dans le grand Oregon; des réflexions sur la religion et sur les mœurs des Indiens; des notes sur les Métis et les Canadiens (français). Le père de Smet était un Belge francophone et il a effectivement beaucoup œuvré parmi les Sioux Ogalalas, Yanktons, Santees et Brûlés. À l’ouest des Rocheuses, il a évangélisé aussi des nations amérindiennes qu’il trouvait plus « douces » que les Sioux : les Pend-d’Oreilles, les Nez-Percés, les Sans Poil, les Têtes Plates, les Cœurs d’Alène et les Cailloux (Cayuses).

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