La découverte de micro-organismes dans le désert d’Atacama, au Chili, redonne espoir à des chercheurs de trouver des traces de vie sur Mars un jour.
Ce désert de 105 000 km 2 est réputé comme l’un des plus arides et des plus hostiles à la vie sur Terre. Selon les chercheurs allemands, sa ressemblance avec les conditions présentes sur la surface de la planète Mars est forte.
Dans leur étude parue cette semaine dans les pages de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences , les scientifiques utilisent le terme « hyperaride » pour en décrire les sols — il y pleut moins d’une fois par décennie en moyenne, sans parler de l’abondante quantité de rayons ultraviolets qui frappent le sol.
« Rarement » ne signifie toutefois pas « jamais ». La preuve : en 2015, les chercheurs en embuscade y ont vu la pluie tomber dans le mois précédant leur visite. Et ils ont saisi leur chance de collecter des échantillons de la surface et du sous-sol d’Atacama sur six sites distincts.
Leur but : analyser l’impact de cette douche subite sur l’activité biologique dans la terre de ce laboratoire à ciel ouvert.
Réveil pluvieux
Après analyse, il semble que plusieurs formes de vie bactérienne dormaient à la surface et dans le sous-sol du désert d’Atacama avant d’être réveillées par les précipitations.