200 000 : c’est le nombre approximatif d’étoiles que scrutera le satellite TESS ( Transiting Exoplanet Survey Satellite ), au cours des deux prochaines années. Son but : déceler les petites baisses de luminosité causées par le passage d’une planète lointaine devant son étoile.
Ce satellite de la NASA, qui doit être lancé mercredi 18 avril (après un premier report le 16 avril) par une Falcon9 de SpaceX, pourrait augmenter de 400% la taille du catalogue d’exoplanètes connues! À l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx), qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle à Montréal, l’excitation était palpable. « TESS va faire une cartographie de presque tout le ciel, dans le but de trouver des planètes proches de nous, c’est-à-dire à 30 ou 40 années-lumière », expliquait René Doyon, professeur à l’Université de Montréal et directeur de l’iREx, un institut consacré à ces mondes lointains, créé en 2014.
Suivez en direct le lancement: mercredi 18 avril, 18 h 51
Si le satellite spatial Kepler, lancé en 2009 par la NASA et utilisant lui aussi la méthode des transits, a déjà permis à lui seul de découvrir plus de 2600 planètes orbitant autour d’autres étoiles que le Soleil, la plupart d’entre elles sont très lointaines. « Ce qui rend leur étude approfondie difficile », notait René Doyon à l’iREx.