Selon le gouvernement du Canada , au moins 4 millions de personnes souffrent d’une intoxication alimentaire chaque année. C’est au moment de l’emballage et du transport que les produits alimentaires sont les plus susceptibles d’être contaminés par des bactéries. Habituellement, pour confirmer qu’un morceau de viande est contaminé, par exemple, on en prélève un échantillon qui sera ensuite acheminé vers un laboratoire.
Pour détecter plus rapidement la présence de pathogènes et simplifier le processus d’analyse, des ingénieurs et biochimistes ontariens ont fait équipe pour développer un timbre transparent, mince et souple qui est inséré à même l’emballage de l’aliment frais. Celui-ci indique en temps réel lorsque le produit atteint une surpopulation bactérienne et préviendrait ainsi d’éventuelles intoxications alimentaires.
Comment cela fonctionne? Peu coûteux à fabriquer et à imprimer, le timbre contient des molécules réagissant en présence de protéines produites par les bactéries indésirables telles que E.coli , qui vit dans les intestins des animaux et peut contaminer la viande. En cas de surpopulation de pathogènes sur le steak juteux ou dans le carton de lait, les molécules du timbre émettent alors de la fluorescence, une réaction invisible à l’œil nu, mais qui peut être perçue par un logiciel installé sur un téléphone cellulaire sans avoir à déballer le produit.