Photo: ESA
La sonde BepiColombo, qui doit étudier Mercure, sera lancée le 19 octobre (avec une fenêtre de lancement allant jusqu’à fin novembre en cas de report). Elle partira à bord d’une fusée Ariane 5 depuis la base de Kourou, en Guyane. Ulrich Reininghaus, le responsable du projet BepiColombo à l’Agence spatiale européenne, qui est à Kourou depuis 6 mois, revient sur les préparatifs de ce long voyage.
La sonde est arrivée par avion en mai 2018 sur le site de lancement de Kourou, en Guyane. Quels sont les tests que vous avez effectués depuis?
Nous faisons une série de tests sur la sonde pour valider l’intégrité de la structure et des composantes électriques après le transport, et pour vérifier la fonctionnalité des interfaces entre les modules et avec l’ESOC, le Centre européen des opérations spatiales situé à Darmstadt en Allemagne.
Les modules sont remplis de carburant et configurés pour le lancement. À l’ESOC, plusieurs simulations ont été effectuées, pour se préparer à la phase de lancement et d’orbite terrestre basse ( NDLR, l’ascension et la phase d’injection vont durer 28 minutes, jusqu’à la séparation de la sonde et du lanceur ), à la phase dite « Near Earth Commissioning » ( NDLR, une mise en service qui dure 3 mois et se termine par l’allumage des moteurs de la sonde pour quitter l’orbite terrestre