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26 juillet 2018
Temps de lecture : 2 minutes

La science participative à la rescousse des monarques

Photo: Wikimedia Commons

La population de monarques est à la baisse depuis une vingtaine d’années, mais grâce aux efforts des scientifiques et des citoyens, il y a de l’espoir pour ces papillons migrateurs, qui parcourent chaque année plus de 2000 km entre le Mexique, où ils hivernent, et le Canada, où ils passent l’été.

La population de monarques a chuté de plus de 85% depuis les 23 dernières années dans les sites d’hivernage du Mexique. «En 2013, lors du décompte, on a presque atteint un point de non-retour avec une population d’une vingtaine de millions d’individus alors qu’on en dénombrait plus d’un milliard à la fin des années 90», indique Maxim Larrivée, chef de section des Collections entomologiques et recherche à l’Insectarium d’Espace pour la vie, à Montréal. Depuis ce creux de 2013, la population de monarques reprend de l’ampleur petit à petit. «L’an passé, nous en étions à une cinquantaine de millions d’individus», ajoute-t-il. D’après des analyses de risque et d’extinction, les scientifiques considèrent que la population de monarques devrait se situer aux alentours de 200 millions d’individus pour faire face au réchauffement climatique et à la disparition de l’asclépiade, une plante dont se nourrit la chenille.

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