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04 octobre 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Le mode de vie de nos grands-parents est-il inscrit dans nos cellules?

Et si la nutrition ou les traumatismes vécus par une personne pouvaient influencer non seulement la santé à long terme de ses enfants, mais aussi celle de ses petits-enfants?

L’hypothèse paraît folle, mais elle est de plus en plus plausible. Plusieurs expériences menées chez la souris suggèrent en effet que certains effets, comme le dérèglement du métabolisme lié à une sous-nutrition du fœtus pendant la gestation, se transmettent sur plusieurs générations!

« Chez l’humain, ces aspects transgénérationnels sont critiqués, pas parce qu’ils n’existent pas, mais parce qu’ils sont techniquement difficiles à démontrer », explique Serge McGraw, spécialiste de l’épigénétique au centre de recherche du CHU Sainte-Justine.

Plusieurs études sont toutefois perturbantes. L’une des plus connues a été réalisée à Överkalix, petite ville du nord de la Suède, qui a connu plusieurs périodes de disette alimentaire au début du 20 e siècle, en raison de mauvaises récoltes.

Des analyses, menées par le chercheur suédois Lars Olov Bygren et le généticien britannique Marcus Pembrey, ont montré que les grands-pères de ce village qui ont été bien nourris pendant leur enfance ont des petits-fils qui ont un risque accru (multiplié par 4) de développer un diabète de type 2.

De la même manière, un changement brutal des ressources alimentaires chez les grands-mères paternelles, lorsqu’elles étaient âgées de 0 à 13 ans, est lié à une

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