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19 septembre 2018
Temps de lecture : 4 minutes

Le corps, une machine conçue pour la course

Photo: Quino Al/Unsplash

Des adaptations physiologiques apparues il y a plus de 2 millions d’années démontrent que l’humain a évolué pour courir. Aujourd’hui, les coureurs d’endurance misent sur ces capacités pour repousser leurs limites.

Franchir 125 km dans les montagnes de Charlevoix est un bon défi pour une randonnée d’une semaine, mais aux yeux de certains athlètes d’endurance, le parcours se boucle en moins d’une journée ! Ce type de course extrême a le vent en poupe.

Rien qu’au Québec, on retrouve désormais quatre courses en sentier de plus de 100 km, alors qu’il n’y en avait aucune il y a tout juste cinq ans. En Amérique du Nord, le nombre d’ultra-marathons – des courses de plus de 42,2 km – a bondi de 183 à 1 473 entre 2000 et 2016, selon le site spécialisé ultrarunning.com.

Les ultra-coureurs prolifèrent au même rythme : uniquement en 2017, ils sont plus de 79 000 à avoir complété des courses extrêmes, dont 12 059 ont couvert un parcours de 160 km (presque 4 marathons). Une distance qui donne le tournis, mais qui ne suffit pas pour certains. Pendant le Tor des Géants, une course disputée en Italie, les athlètes parcourent 335 km et la succession d’ascensions équivaut à un dénivelé positif de 24 000 m, soit environ trois fois l’Everest.

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