Comparaison de la taille de la Terre, de Wolf 503b et de Neptune. La couleur bleue de Wolf 503 b ne réfère pas à sa réelle couleur, qui est inconnue. Photo: NASA Goddard/Robert Simmon (Terre), NASA/JPL (Neptune).
Une étudiante à la maîtrise à l’Université de Montréal a découvert l’exoplanète Wolf 503 b.
Si le télescope spatial Kepler approche de la retraite, l’amas de données qu’il a accumulées serviront encore longtemps pour découvrir de nouvelles exoplanètes. C’est à cet appareil que Merrin Peterson, une étudiante de l’Institut de recherche sur les exoplanètes, et des collègues canadiens, américains et britanniques doivent leur trouvaille.
Wolf 503 b est située à 145 années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Vierge. «Nous l’avons découverte en examinant un nouvel ensemble de données dans lequel il y a des milliers d’étoiles, explique Merrin Peterson, qui a commencé sa maîtrise en mai dernier. En vérifiant toutes les courbes lumineuses, nous avons trouvé un signal indiquant qu’il y avait aussi une planète qui orbite et bloque la lumière d’une étoile. Il y avait une vingtaine d’exoplanètes, mais une seule que l’on pouvait étudier grâce à la luminosité de son étoile. » (Voir notre article: Comment détecte-t-on les exoplanètes? )
L’équipe s’est assurée de la validité de sa découverte en collaborant notamment avec des chercheurs aux États-Unis. Comme confirmation supplémentaire, les chercheurs ont aussi obtenu des mesures optiques de l’Observatoire Palomar, en Californie.