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La civilisation maya se révèle beaucoup plus complexe que ne le croyaient les archéologues, révèlent des chercheurs dans un article publié dans Science .
Il y a plus de 2500 ans, le peuple maya occupait les territoires du Mexique, du Guatemala et du Bélize, s’étendant sur 95 000 km 2 . Il maîtrisait notamment l’architecture, les mathématiques, l’écriture et l’astronomie.
Les restes de cette civilisation disparue se cachent désormais sous la forêt tropicale, qui a repris ses droits depuis longtemps, compliquant le travail des archéologues qui veulent fouiller le passé des Mayas.
En été 2016, un ambitieux projet scientifique, Pacunam Lidar Initiative, est mené par des chercheurs internationaux (États-Unis, France, Slovaquie, Guatemala). À bord d’un avion, ils parcourent le territoire maya avec un appareil lidar, qui envoie des impulsions laser au sol pour créer des cartes topographiques très détaillées. Pour plus de détails, relisez notre article sur la découverte d’une cité tentaculaire en février 2018.
À leur grand étonnement, ils y découvrent des maisons, des fortifications, des pyramides, des ponts, mais aussi d’autres objets plus difficilement observables, tels que des routes, des champs et des systèmes d’irrigation complexes utilisés pour l’agriculture. En tout, 61 480 structures sont ainsi identifiées sur une surface totale de 2 144 km 2 de la Maya Biosphere Reserve, au Guatemala.