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25 octobre 2018
Temps de lecture : 3 minutes

Le père du système planétaire Trappist-1 raconte sa découverte

Télescope Trappist

Crédit image : université de Liège / mission Trappist

Dès que la NASA aura mis en service le télescope James Webb, elle le pointera vers le système Trappist-1 découvert par un scientifique belge : Michaël Gillon. Ce chasseur d’exoplanètes qui fait vibrer l’espace-temps médiatique est venu à Montréal présenter ses recherches. Nous avons rencontré cet homme à l’origine d’une découverte qui repousse les limites de nos connaissances.

Michaël Gillon à l’Université de Montréal le 25 octobre 2018

Qu’est-ce qui vous a mis sur la piste de cette découverte fabuleuse ?

J’ai toujours été intéressé par la recherche de planètes habitables, et même habitées. Pour détecter à distance si une planète abrite la vie, il faut observer son atmosphère. Après mes études, mon idée était de trouver de bonnes cibles pour les futurs télescopes spatiaux comme James Webb . Ces engins seront en effet capables d’analyser l’atmosphère d’une exoplanète et de reconnaître, peut-être, des biosignatures. Pour identifier les étoiles qui ont des planètes intéressantes, il faut construire un télescope de plusieurs millions d’euros. Pour convaincre tout le monde, j’ai d’abord voulu bâtir un prototype : un petit appareil de 60 centimètres, valant seulement 300 000 euros (450 000 $), que l’on a installé au Chili. Nous l’avons baptisé Trappist en hommage à une bière de mon pays, la Belgique.

Quel type d’étoile avez-vous choisi d’observer ?

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