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12 janvier 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Cibler les « chefs d’orchestre » de l’immunité pour mater les allergies

Une cellule dendritique, vue d’artiste (NIH)

Pourra-t-on, un jour, se débarrasser définitivement de nos allergies? C’est le rêve de millions de personnes dans le monde qui souffrent d’une allergie respiratoire, alimentaire ou autre. Et pour lesquelles aucun traitement curatif efficace n’existe.

Les chercheurs ont cependant trouvé une cible prometteuse : les cellules dendritiques, le premier maillon dans la réaction allergique. On pourrait potentiellement les forcer à rester dociles.

Pour être allergique, il faut d’abord être exposé une première fois à un « allergène ». Lors de ce premier contact, par exemple avec une arachide, les cellules dendritiques l’interceptent par erreur.

Une fois qu’elles ont « attrapé » l’allergène, elles le présentent à d’autres soldats de l’immunité, les lymphocytes T. Activés, ces derniers réveillent à leur tour des lymphocytes B, qui fabriquent les fameuses IgE, responsables des symptômes allergiques.

C’est donc à ces cellules dendritiques qu’il faut « s’attaquer » si l’on souhaite couper court au phénomène allergique, croit John Gordon, chercheur en immunopathologie à l’université de la Saskatchewan. Ces sentinelles forment la première ligne de défense de l’organisme : ce sont elles qui, en quelque sorte, décident des ennemis à cibler – et distribuent des laissez-passer.

Apprivoiser les cellules dendritiques

« À la fin des années 1990, mon équipe a découvert que les cellules dendritiques qui sécrètent une substance appelée IL-10 éteignaient la réponse immunitaire dans les tumeurs.

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