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03 janvier 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Un test pour dépister les cancers de l’utérus et de l’ovaire

La Dre Lucy Gilbert entourée de ses collègues les Drs Xing Zeng et Kris Jardon, qui ont collaboré étroitement à l’élaboration du test PapSEEK. Photo: Jean-François Hamelin

Ensemble, les cancers de l’utérus et de l’ovaire sont les troisièmes pour ce qui est de l’incidence et de la mortalité chez les femmes. Encore aujourd’hui, ils sont difficiles à dépister avant qu’il soit trop tard… mais les choses pourraient bientôt changer.

Lorsqu’on demande à Lucy Gilbert son avis sur le traitement actuel des cancers de l’utérus et de l’ovaire, la directrice du service de gynécologie oncologique du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est catégorique : « C’est inacceptable qu’en 2018 nous ayons le même taux de guérison qu’il y a 25 ans ! Très peu de secteurs ont aussi peu évolué. »

Sa réaction n’a rien d’étonnant. À l’heure actuelle, il n’existe aucun test de dépistage fiable pour ces cancers chez les femmes qui n’en présentent pas les symptômes. Et même lorsque ces symptômes apparaissent, ils demeurent vagues et facilitent peu le diagnostic. « Ce sont des problèmes digestifs ou urinaires, pas gynécologiques, poursuit la médecin. Le temps que la patiente soit redirigée en gynécologie, le cancer a le temps de se développer. »

Dans ces cas-là, il est possible d’évaluer les risques avec une échographie ou par des tests sanguins. Toutefois, ces derniers ne permettent pas de diagnostic clair et ils entraînent beaucoup de faux positifs.

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