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09 décembre 2010
Temps de lecture : 1 minute

Les ovaires ont une date de péremption

Article publié avec le reportage: 1,2,3… bébés

La ménopause n’existe que chez l’être humain, et pas chez les autres mammifères. Il y a certainement une raison évolutive à cela, croit Marc-André Sirard du Centre de recherche en biologie de la reproduction, à l’Université Laval.

Élever un petit humain exige tellement de temps et de ressources que la mère a tout intérêt à cesser d’avoir des rejetons à un certain âge pour prendre soin de ceux qui sont déjà nés. Les ovaires seraient donc program­més pour donner des ovules de qualité moindre à mesure que les années passent. Ces ovules médiocres engendrent des embryons non viables ou présentant des défauts majeurs, tels que des chromosomes en moins ou en trop, ce qui cause des handicaps comme la trisomie.

Stimuler les ovaires avec des hormones, au moment même où ceux-ci considèrent qu’ils ont assez donné – tel qu’on le fait en procréation assistée – n’arrange probablement pas les choses. «Chez les animaux, en tout cas, la stimulation ovarienne diminue la qualité des embryons», souligne Marc-André Sirard. Reste à prouver que les ovaires se rebiffent de la même manière chez l’humain.

Quand on observe au microscope des ovules âgés, on s’aperçoit que ces grosses cellules, habituellement lisses, présentent une surface parsemée de crevasses.

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