Photo: Unsplah
Êtes-vous dépassé par l’ampleur et la complexité du défi écologique? Vous n’êtes pas seuls.
Sur une échelle d’empreinte écologique de 1 à 10 − 1 étant une très faible empreinte −, j’aime penser que je me situe entre 5 et 6.
Ma famille et moi (un trio) mangeons peu de viande, compostons, possédons un véhicule hybride que nous troquons fréquemment pour un mode de transport actif ou collectif, consommons peu et voyageons très peu en avion.
Malgré ces efforts et l’engouement que suscitent les appels à l’action environnementale tels que le Pacte pour la transition , il m’arrive d’être dépassé par l’ampleur et la complexité du défi écologique. Pas étonnant, me direz-vous, puisque nous vivons dans un monde qui ne cesse de se complexifier, au point où plus personne n’en saisit les tenants et aboutissants, comme l’analyse l’historien et auteur Yuval Noah Harari .
À preuve, la crise climatique – l’un des plus grands, sinon le plus grand défi du 21 e siècle − étend ses tentacules dans des sphères aussi variées qu’interreliées: production alimentaire, maintien des écosystèmes naturels, santé, économie, justice sociale, sécurité, géopolitique… La liste est longue.
Faut-il alors s’étonner qu’il soit si difficile de mettre en œuvre des solutions à la taille du défi ?