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07 juin 2019
Temps de lecture : 3 minutes

Entente entre l’Université de Montréal et le Dr Mukwege, Nobel de la paix

« Le viol est une arme de guerre redoutable. Il faut que le monde se lève pour y mettre fin », a déclaré le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, lors de sa visite à Montréal. Photo: Amélie Philibert, UdeM.

« La science n’a pas de frontières », a déclaré le Dr Denis Mukwege, qui a le sens de la formule et un charisme à la hauteur de sa réputation.

Le célèbre gynécologue de République démocratique du Congo (RDC), lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, a partagé son expérience de prise en charge des victimes de violences sexuelles lors d’une conférence organisée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, le 7 juin.

La Fondation Panzi RDC, qu’il préside, et l’Université de Montréal ont signé à cette occasion une entente de collaboration dont les modalités financières n’ont pas été dévoilées, mais qui consistera à favoriser les échanges entre étudiants des deux pays et à mettre sur pied des projets de recherche et de formation.

Il a présenté à un parterre d’étudiants, de professeurs et de journalistes l’approche «holistique» qu’il a mise en place à l’hôpital de Panzi depuis 1999. Celle-ci consiste à fournir aux survivantes d’agressions sexuelles des soins médicaux, chirurgicaux, psychosociaux dans un même lieu, sans multiplier les intervenants ou «avoir à raconter la même histoire deux fois». Un accompagnement juridique et une aide à l’autonomisation économique sont également proposés aux victimes.

Combat contre la barbarie

Depuis 20 ans, le médecin a soigné environ 55 000 femmes et enfants victimes de viols et de tortures d’ordre sexuel.

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