Un lymphocyte T humain, cette « arme » utilisée dans la thérapie CAR-R. Photo: NIAID
Le gouvernement du Québec remboursera désormais la thérapie cellulaire CAR-T pour les enfants et les adultes atteints de certains cancers.
Cette thérapie très coûteuse consiste à prélever certains globules blancs du patient, à les modifier génétiquement pour qu’ils soient plus agressifs envers les cellules cancéreuses, puis à les réinjecter au malade. Deux établissements montréalais ont été autorisés à offrir la thérapie, soit le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine en pédiatrie , et l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour les adultes.
Qui est concerné?
Ce traitement s’adresse à certains enfants atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) et à certains adultes atteints du lymphome diffus à grandes cellules B qui n’ont pas répondu aux traitements standards.
Les experts estiment qu’une cinquantaine de patients, en rechute après des traitements classiques, pourraient en avoir besoin chaque année au Québec.
De quoi s’agit-il?
Pour mieux comprendre ce traitement d’immunothérapie, relisez l’article Cancer: la vague d’espoir de l’immunothérapie.
En voici un extrait sur la thérapie CAR-T.
« Le concept est astucieux: il s’agit de modifier génétiquement les lymphocytes T du patient pour en faire des machines à tuer les cellules tumorales. Les lymphocytes T ont besoin de reconnaître une cible, affichée comme un petit drapeau à la surface des cellules, pour s’activer et engager le combat.