Tubes pour réaction de PCR. Source: Pixabay
L’arrivée de tests de dépistage rapide de la COVID-19 devrait faciliter la lutte contre la pandémie.
«Testez, testez, testez» est le mot d’ordre que l’Organisation mondiale de santé (OMS) martèle depuis des semaines à ses pays membres. Le problème, c’est que peu de pays ont réussi à dépister leur population efficacement et dans des délais raisonnables.
Pénurie de personnel, d’équipement, de réactifs, d’extracteurs à ARN… Presque toutes les étapes du diagnostic ont été affectées un peu partout, ce qui a considérablement retardé les diagnostics.
Au Québec, le 18 mars, quand on réussissait à obtenir un rendez-vous pour être dépisté , il fallait encore attendre jusqu’à une semaine pour avoir les résultats d’un test.
À l’inverse, Singapour, Taïwan et Hong Kong, qui ont jugulé rapidement l’épidémie, ont pu déployer des tests à grande échelle.
«Il faut absolument avoir des tests rapides, affirme Benoît Mâsse, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. On pourrait les avoir d’ici 2 ou 3 mois, la FDA en a approuvé un qui prend 45 minutes [commercialisé par l’entreprise Cepheid].»
En effet, plusieurs pays dont les États-Unis et le Royaume-Uni commencent à homologuer des tests de diagnostic rapide de la COVID-19, permettant d’avoir la réponse en moins d’une heure.