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Q : « Pourquoi la Suède adopte-t-elle une conduite différente de la nôtre alors qu’il y a un nombre plus élevé de cas pour une population qui ressemble à celle du Québec? », demande Suzanne Dionne, Lac Brome.
R : La Suède, comme quelques autres pays, n’a pas encore confiné sa population, même si elle multiplie les restrictions jour après jour. Le Premier ministre Stefan Löfven pense encore le pays capable de faire face à l’afflux de malades (2275 cas confirmés et 36 morts en date du 25 mars), mais il est critiqué de toutes parts, y compris par ses propres autorités de santé publique . Les experts pensent plutôt que seul le confinement rigoureux va « aplatir la courbe » et éviter des millions de morts.
Le bruit court que le gouvernement suédois laisse libre cours au virus en espérant en venir à bout grâce au phénomène de l’immunité collective, qui fait en sorte qu’un virus ne peut plus engendrer d’épidémie. Voilà comment ça fonctionne et pourquoi, dans l’état actuel de nos connaissances sur la COVID-19, une telle stratégie est extrêmement risquée.
Quand quelqu’un attrape un virus, comme le coronavirus SARS-CoV-2 qui donne la COVID-19, ce sont ses globules blancs qui s’y attaquent.