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02 avril 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Si le SRAS est disparu en 2003, pourquoi pas la COVID-19?

pandémie

Crédit: Shutterstock

Q: «Comment explique-t-on la disparition soudaine du SRAS en 2003 et pourquoi cela ne se produit-il pas avec la COVID-19? Il y a t-il une différence notable entre ces deux souches qui explique cela?», demande Guillaume Lemieux, de Québec.

R: On entend souvent dire que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui a infecté 8000 personnes en 2002-2003, dont près de 800 sont décédées, est un proche parent de la COVID-19 — à raison d’ailleurs, comme l’ont montré des analyses génétiques. Alors en effet : comment diable a-t-on pu venir à bout du SRAS (aucun cas depuis 2003) avec des mesures de quarantaines localisées alors que la COVID-19 se propage malgré la quasi paralysie planétaire actuelle ?

C’est que malgré leur parenté, ces deux virus ont des caractéristiques très différentes. D’abord, le SRAS avait tendance à infecter le bas des voies respiratoires alors que la COVID-19 reste dans le haut, ce qui la rend plus facilement transmissible. À cet égard, le fameux «R 0 » (le nombre moyen de personnes qu’un patient va infecter) de la COVID-19 semble pour l’instant être dans les mêmes eaux que celui du SRAS, soit entre 2 et 3 nouvelles infections par personne atteinte. Cependant, il y a fort à parier que les chiffres actuellement disponibles sous-estiment la contagiosité de la COVID-19, avertit D r

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