Que cherchez-vous ?

Publicité
10 avril 2020
Temps de lecture : 1 minute

Le bruit blanc du confinement

Image : Bombaert @ deposit photo

Si, comme une grande partie de la population, tu habites dans une ville, tu as probablement constaté un des effets les plus importants du confinement : le silence. Les moteurs des voitures et des avions mis en sourdine, voilà un autre environnement sonore qui s’offre à nous. Silencieux ? Pas tant que ça en réalité.

Pour les éco-acousticiens, des scientifiques qui étudient les paysages sonores, cette situation inédite pourrait bien devenir une expérience grandeur nature. En effet, les éco-acousticiens divisent les paysages sonores en trois catégories : la biophonie, l’ensemble des sons émis par les êtres vivants ; la géophonie, l’ensemble des sons émis par des éléments naturels non vivants comme la pluie ou le tonnerre et enfin l’anthropophonie, l’ensemble des sons émis par les humains et leurs activités.

Habituellement, les sons émis par l’activité humaine interfèrent avec les sons des êtres vivants, certains oiseaux sont par exemple obligés de chanter plus aigu. Avec les mesures de confinement, la diminution des activités humaines donne des conditions expérimentales uniques pour les scientifiques ! D’ailleurs, des chercheurs ont mis en place le projet collaboratif « Silent Cities » dont le but est de collecter des enregistrements sonores dans les villes en confinement. L’idée est de poursuivre les enregistrements lorsque petit à petit les mesures seront levées. Ils espèrent ainsi obtenir des données qui pourront être analysées et comparées et évaluer l’effet des bruits de l’activité humaine sur la biodiversité.

Laissez un commentaire
S’abonner
Notification pour
*Votre courriel ne sera pas affiché publiquement
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Publicité