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11 avril 2020
Temps de lecture : 3 minutes

Notre-Dame de Paris, un an plus tard

Image: Shutterstock.com

Les autorités analysent encore les répercussions de l’incendie, qui a dispersé sur des kilomètres des particules toxiques de plomb.

Été 2019, en plein cœur de Paris. Dans la cour de l’école primaire Saint-Benoît, une tractopelle brise le bitume en morceaux avant de laisser retomber les blocs dans de grands sacs tenus par des hommes masqués en combinaison blanche. Le but de l’opération : éliminer toute trace du plomb qui s’est répandu au sol après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019.

Ce soir-là, alors que les flammes ont assailli le célèbre monument sous les yeux ébahis des Parisiens, les 400 tonnes de plomb contenues dans la toiture et dans la flèche n’ont pas échappé au brasier. « À certains endroits, on a atteint 600 °C, détaille Sophie Ayrault, chimiste de l’environnement au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, près de Paris. À cette température, le plomb subit une aérosolisation : il se retrouve sous la forme de fines particules qui sont emportées par les vents. » La majeure partie de ces poussières sont rapidement retombées dans les rues autour de la cathédrale, tandis que le reste a été transporté vers l’ouest de la ville, jusqu’à 50 km de distance .

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