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29 avril 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Les ressources consacrées à la COVID-19 nuisent-elles aux autres patients?

Image: estableman/Pixabay

Q : «On a dit et redit qu’on veut protéger la capacité du système de santé de soigner tous les patients atteints de la COVID-19. On garde des lits libres pour eux, ce qui est très bien. Mais ne défait-on pas alors de la main gauche ce que fait de la main droite? Est-ce que réserver des ressources à la COVID-19 ne se fait pas au détriment des autres patients qui n’ont pas le coronavirus, mais dont le cas était ou est urgent ou semi-urgent? N’y a-t-il pas un risque que leur état s’aggrave, devienne irréversible ou même mortel?», demande Lise Laberge, de Neuville.

R : Une partie des soins et des consultations ont pu être transférés «en ligne», mais pas toutes, et il y a effectivement eu un «délestage» de certaines activités, surtout au début des mesures de confinement, qui a retardé un certain nombre de chirurgies et de traitements semi-urgents et non urgents. «C’était sûr qu’en réduisant les activités, et elles l’ont été de façon notable dans certains cas, ça allait arriver», admet Stéphane Bergeron, médecin-chef du CHU de Québec.

Tous les cas sont classés en fonction de leur degré d’urgence, et le «critère numéro 1 pour le déterminer, c’est le préjudice pour la personne, pour sa vie ou pour l’organe», dit-il.

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