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06 mai 2020
Temps de lecture : 3 minutes

COVID-19 et pollution atmosphérique : des liens inquiétants

Image par Ralf Vetterle de Pixabay

Ce qui n’était qu’une observation isolée au début de la pandémie devient de plus en plus clair : la pollution de l’air semble corrélée à une plus grande concentration de cas de COVID-19 et à une plus forte mortalité.

Plusieurs études en Europe, en Chine et aux États-Unis montrent une superposition nette entre les régions les plus polluées et celles payant le plus lourd tribut à la maladie.

Une étude d’envergure (mais non publiée) menée par des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard a analysé le phénomène à partir des données de 3000 comtés américains, en tenant compte d’une une vingtaine de variables comme l’âge de la population, la densité, le nombre de tests de dépistage effectués, le taux d’obésité, etc.

Leur conclusion : une petite augmentation de l’exposition à long terme aux particules fines (PM 2.5 ) entraîne une grande augmentation de la mortalité due à la COVID-19. Ces particules, dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 μm, sont issues de diverses sources (combustion, industrie, transport) et sont liées à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire et respiratoire bien documentée.

« Nos résultats soulignent l’importance de renforcer les règlementations sur la pollution de l’air pour protéger la santé humaine pendant et après la crise de COVID-19 », notent les auteurs.

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