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22 juin 2020
Temps de lecture : 2 minutes

La vie après la mort des baleines

Photo: ilangr/Pixabay

La mort du jeune rorqual à bosse qui a récemment visité Montréal en a chagriné plus d’un. Il faut toutefois savoir qu’un destin aussi tragique demeure rare et que le décès d’une baleine, en temps normal, n’est pas nécessairement un évènement malheureux. Les baleines vivent et prospèrent dans nos océans durant de longues années. Ces géantes pleines de grâce voyagent à travers les mers pour se nourrir et se reproduire. Et lorsqu’elles meurent, cet évènement est une aubaine pour les écosystèmes des profondeurs.

Les fonds marins, aussi appelés la plaine abyssale, sont un véritable désert aquatique. Le manque de relief et les rares sources de nourriture en font un environnement hostile. Les quelques créatures qui parviennent à vivre dans la plaine abyssale consomment de la neige marine, un mélange de matière organique de toutes origines confondues : restes de poissons, plancton, matières fécales, etc. Elle provient en général de la surface et tombe lentement en direction des abysses. Comme une bonne part de cette neige marine sera ingérée par toutes sortes d’animaux et de bactéries au fil de son trajet dans la colonne d’eau, très peu de restes organiques atteindront les fonds marins, rendant l’accès à la nourriture encore plus difficile. Une disette qui prend fin lorsqu’une carcasse de baleine apparaît enfin…

La naissance d’un nouvel écosystème

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