Photo: Régis Morin, Wikimedia Commons
La fermeture de routes et la recommandation d’éviter les déplacements non nécessaires entre les régions ces derniers mois ont laissé une marque: plusieurs redoutent de voir arriver des vacanciers de la région montréalaise dans leur coin de pays. De leur côté, des citadins se demandent s’ils devraient éviter les déplacements pour ne pas risquer de contribuer à la pandémie. Une équipe de l’Université Laval a modélisé la saison des vacances.
Le Groupe de recherche en modélisation mathématique des maladies infectieuses, avec différents collaborateurs, a fait une série de prédictions pour évaluer les risques pour les mois de juillet et août, la grande période des vacances. Rappelons que près de 88% des cas de COVID-19 en date du 6 juillet ont touché des résidants de Montréal, de Laval, de la Montérégie, de Lanaudière ou des Laurentides, des régions qu’on appelle le «Grand Montréal».
D’abord, la belle saison joue en notre faveur: les Québécois ont naturellement moins de contacts en été qu’en hiver, souligne le rapport publié sur le site web de l’Institut national de santé publique du Québec. Ce constat se base sur une étude menée en 2018 et 2019 au Canada, CONNECT1.