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28 juillet 2020
Temps de lecture : 4 minutes

Le transport par dirigeable, peut-on y croire?

Image: Flying Whales

En 2019, Québec investissait des millions de dollars dans une entreprise française peu connue : Flying Whales, qui fabrique des dirigeables. Est-ce le retour en force d’une technologie déchue ou un mirage de science-fiction?

Nous sommes en 1937. Le Hindenburg est une fierté du régime nazi. Long de 245 m, il est le plus grand dirigeable jamais construit. Ce paquebot du ciel propulsé par quatre moteurs diésels assure régulièrement la liaison Berlin-New York pour les voyageurs les plus aisés. Véritable bijou technique, il effectue ce trajet en trois jours, soit trois fois plus rapidement qu’un bateau. La firme allemande Zeppelin semble la seule capable de poursuivre ce rêve futuriste, alors que ses concurrents en Italie, au Royaume-Uni et en Grande-Bretagne accumulent les échecs. Le 6 mai 1937, le réveil est brutal : le « Titanic des airs » s’écrase en flammes alors qu’il descend vers sa tour d’amarrage de Lakehurst, dans le New Jersey. La catastrophe fait 34 morts et signe la fin des vols commerciaux par dirigeable.

Au cours des années suivantes, le traumatisme tempérera les ambitions. Les États-Unis et, à moindre échelle, l’Union soviétique, tenteront de faire usage de dirigeables plus petits, dits « blimps ». La marine américaine s’en servira comme engins de surveillance.

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