Les travaux de Caroline Duchaine jettent un éclairage inédit sur cet adage popularisé par le chanteur Henri Salvador.
Le Québec est sous la menace d’une bombe à retardement démographique. D’ici une vingtaine d’années, la société québécoise sera l’une des plus vieilles d’Occident, prévoit l’Institut de la statistique du Québec. Déjà, d’ici 2030, on estime que près d’un Québécois sur quatre sera âgé de 65 ans et plus. Ce vieillissement de la population aura pour effet, entre autres, de fragiliser le marché du travail ; les aînés qui partent à la retraite précipiteront les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs de l’économie. Les affiches qui annoncent « Nous embauchons », disparues en raison de la crise sanitaire de la COVID-19, reviendront en force et risquent de demeurer pour de bon.
Pour amoindrir le choc, les employeurs devront trouver un moyen de retenir les aînés actifs. L’une des avenues qui s’offrent à eux est l’amélioration des environnements et conditions de travail. «La santé est au cœur des préoccupations des travailleurs âgés. La favoriser est une façon toute simple de les maintenir heureux et efficaces au travail le plus longtemps possible», indique Caroline Duchaine, doctorante au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et lauréate du prix Acfas IRSST – doctorat .