Image: Jagrit Parajuli/Pixabay
Être en vidéoconférence, c’est comme être sur scène. Plusieurs visages nous regardent en permanence. Il y a une pression de devoir «bien agir» sans jamais se relâcher.
Elles sont arrivées dans nos vies le 12 mars et semblent s’y être installées à demeure : les vidéoconférences. Les appels téléphoniques n’existent plus ( et pourtant ils devraient ). On dirait qu’une règle non écrite s’est mise en place : par défaut, il faut absolument que chaque réunion se tienne en mode vidéoconférence. Par exemple, lorsqu’on envoie une invitation par le système d’agenda de Google, la plateforme suggère fortement d’ajouter un lien de vidéoconférence. Est-ce afin de nous garder un peu plus captifs ?
Pendant le seul mois de mars 2020, l e nombre d’utilisateurs de Zoom à travers le monde a augmenté de 1 900 %. Pas étonnant que beaucoup de personnes, y compris moi, en aient fait une surdose. Quelle qu’en soit la raison, les vidéoconférences sont drainantes.
La BBC s’est penchée sur la question et a interrogé deux scientifiques pour mieux comprendre la situation. Être en vidéoconférence, ont-ils dit, c’est comme être sur scène. Plusieurs visages nous regardent en permanence. Il y a une pression de devoir «bien agir» sans jamais se relâcher. Pendant un appel vidéo, la seule façon de montrer qu’on est attentif est de fixer la caméra.