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Sous le nez, dans le cou, pendu à l’oreille : nombreux sont ceux qui ne portent pas le couvre-visage correctement.
Selon David Kaiser, chef médical du service Environnement urbain et saines habitudes de vie à la Direction de santé publique de Montréal, « il y a certainement place à l’amélioration ».
Depuis le mois de juillet, le port du couvre-visage dans les lieux publics intérieurs est obligatoire partout au Québec. Bien qu’il ne remplace pas les autres mesures de protection telles que la distanciation physique, il a pour but de limiter la propagation des gouttelettes respiratoires, et son efficacité est de plus en plus reconnue. Mais pour cela, encore faut-il qu’il soit porté adéquatement.
« L’élément le plus important, c’est d’avoir un couvre-visage de la bonne taille », explique D r Kaiser. En effet, il est primordial que le masque artisanal soit adapté à sa morphologie. « On recommande qu’il ait une forme qui épouse quand même bien le visage. Les gros trous en dessous et sur les côtés du visage c’est certain que ça laisse sortir beaucoup plus de gouttelettes », rajoute Chantal Sauvageau, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive à l’Institut national de santé publique du Québec.
Ne pas toucher
Lorsque le couvre-visage est bien ajusté, on est moins porté à le manipuler.