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17 novembre 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Premier test diagnostique pour le syndrome de la fatigue chronique

Image: Cdd20/Pixabay

Après avoir été considéré comme une maladie psychologique pendant des décennies, le syndrome de la fatigue chronique entre dans l’univers de la médecine de précision.

Un parcours du combattant. C’est la façon dont les personnes atteintes d’encéphalomyélite myalgique (EM), une maladie mieux connue sous le nom de syndrome de la fatigue chronique, qualifient les démarches pour recevoir un diagnostic.

Pour les personnes atteintes, un geste de trop peut déclencher un état d’épuisement physique et mental duquel il est très difficile de récupérer. Malgré ces symptômes, la maladie ne peut être diagnostiquée que par élimination, après que toutes les autres causes possibles aient été écartées.

Or cela pourrait bientôt changer grâce aux efforts de l’équipe d’Alain Moreau, chercheur au CHU Ste-Justine, qui vient de développer le premier test moléculaire permettant de diagnostiquer et classifier la maladie.

Leur cible? Des microARN, de petites molécules capables d’influer sur l’expression des gènes et dont les variations ont déjà été impliquées dans plusieurs maladies auto-immunes et neurologiques.

Développer une liste de microARN candidats n’est toutefois pas une mince affaire. L’EM est une maladie dont les symptômes varient énormément d’un patient à l’autre. Il existe toutefois un point commun: un sentiment d’épuisement extrême qui survient après une activité physique.

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