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Après plus de 10 mois de pandémie, plusieurs chercheurs soutiennent qu’une transmission aérienne du SARS-CoV-2 serait le principal mode de propagation de la maladie. Pour d’autres, les preuves sont insuffisantes. Ce débat concerne-t-il davantage des faits ou des mots?
Le 10 mars 2020 aurait dû être une soirée comme les autres pour la chorale de Skagit Valley, dans l’État de Washington. Pendant deux heures et demie, 61 de ses membres se sont réunis dans une salle pour une répétition. Bien que les choristes aient évité les contacts, ils ont été proches les uns des autres. Ce que personne ne savait, c’est que l’un d’eux était porteur du virus SARS-CoV-2. Dans les jours suivants, six choristes ont ressenti de la fièvre. Une semaine plus tard, trois ont reçu un test positif pour la COVID-19. Puis une vingtaine. Au final, 53 personnes sont tombées malades. De ce nombre, 33 sont des cas confirmés et 20 des cas probables. Et 2 des chanteurs ont perdu la vie.
Cette soirée a été reconnue depuis comme un évènement de superpropagation, au cours duquel une personne en infecte de nombreuses autres. Toutefois, ce qui s’y est réellement passé continue de diviser les spécialistes. Le virus a-t-il flotté dans l’air jusqu’à être inhalé par les choristes ?