Photo: University of Adelaide
Un champignon adapté à l’environnement radioactif de Tchernobyl pourrait devenir un bouclier antiradiations spatiales pour les astronautes.
Tu t’en doutes déjà : pour un astronaute, partir dans l’espace comporte son lot de dangers et de contraintes. S’il te vient d’abord à l’esprit les problèmes liés à l’apesanteur ou à l’absence d’oxygène, il en est un autre majeur : l’exposition aux radiations cosmiques ! Actuellement, les boucliers antiradiations doivent être fabriqués et envoyés depuis la Terre. Cependant, une équipe de chercheurs en ingénierie a peut-être trouvé une solution grâce à un champignon qui se « nourrit » des radiations !
C’est dans la région contaminée autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl que le champignon Cladosporium sphaerospermum a été retrouvé. Sa particularité ? Il est capable d’absorber une grande quantité de radiations. Si les scientifiques ne comprennent pas encore le processus exact, il ressemble à celui de la photosynthèse. Dans le cas du champignon, il s’agit de radiosynthèse : le champignon utilise la mélanine – le pigment qui donne notamment la couleur de notre peau – pour transformer les radiations en énergie chimique pour lui-même ! Et si ce super-champignon était capable d’absorber les radiations dans l’espace ?
Pour tester leur hypothèse, les chercheurs en ingénierie ont envoyé une petite quantité de ce champignon dans une boîte de pétri à bord de la Station spatiale internationale. Cette dernière a été divisée en deux sections : l’une contenant le champignon, l’autre vide. Les deux compartiments ont ensuite été exposés aux radiations spatiales. Les résultats ont montré que le champignon avait atténué les radiations d’environ 2% par rapport au compartiment vide. En extrapolant les résultats, les chercheurs estiment qu’une couche de champignon de 21 centimètres d’épaisseur constituerait un bouclier suffisant pour des astronautes sur Mars !
L’avantage de ce champignon, c’est qu’il s’autoréplique ! Ainsi, une petite quantité initiale serait suffisante pour produire et maintenir ce bouclier fongique directement dans l’espace. Une autre application consiste à extraire la mélanine utilisée par le champignon pour transformer les radiations en énergie, et de l’incorporer dans les combinaisons des astronautes par exemple. Les défis sont nombreux, mais la recherche continue !
C’est pas mal, mais il y a un mets, Le champignon résiste-t-il aux vide spatial, et à l’air martienne ? J’ai attent de voir cela, sinon cela sera d’une inutilité et une perte d’argent considérable et de temps…
Cest quoi le mets? Une lasagne?