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19 janvier 2021
Temps de lecture : 3 minutes

COVID-19: y a-t-il une transmission dans l’avion?

Image: Shutterstock

Des chiffres rassurants circulent sur les risques de contracter la COVID-19 en avion. Mais ils sont extrapolés d’études beaucoup moins catégoriques.

Le 15 octobre 2020, le département de la Défense des États-Unis s’empresse de diffuser les résultats d’ une étude qu’il a financée . Elle portait sur la dispersion d’aérosols dans un avion commercial et avait été réalisée à l’intérieur de Boeing 767 et 777, où des têtes de mannequins émettaient des particules fluorescentes. Des capteurs mesuraient en temps réel leur parcours d’un bout à l’autre de la cabine et ont révélé que, grâce à la ventilation, un maximum de 0,3 % des aérosols de un micromètre atteignait le siège voisin.

Dans son communiqué de presse, le commandement des transports de l’armée américaine (US Transcom) mise sur un chiffre-choc : il faudrait 54 heures de vol pour inhaler une charge virale suffisante pour contracter la COVID-19.

L’affirmation a fait sursauter Joshua Santarpia… l’un des coauteurs de l’étude. « Les résultats seraient transposables à la réalité si la seule façon d’attraper la maladie était par les aérosols et que les passagers restaient continuellement assis le regard droit devant, ne se levaient jamais, portaient toujours un masque adéquatement, ne mangeaient pas, au fond s’ils ne faisaient jamais rien », lâche en riant le professeur associé au Centre médical de l’Université du Nebraska.

Rassurer les voyageurs

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