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24 mai 2021
Temps de lecture : 3 minutes

Retour en force des laboratoires de niveau 3

Image: INRS

Après des années de vaches maigres, des laboratoires de niveau de confinement 3 réapparaissent à travers le pays. Ils permettront aux scientifiques d’ici de chercher des solutions à l’actuelle pandémie… et de se préparer pour les prochaines!

Étudier un virus dangereux en laboratoire n’est pas une mince affaire. Pour côtoyer des échantillons de SRAS-CoV-2, il faut d’abord franchir une série d’étapes orchestrées au quart de tour : sas d’entrée, douche, procédure d’habillage stricte, mise en place d’appareils de protection respiratoire à filtres… Même l’équipement doit être stérilisé. Et tout cela se fait à l’entrée, comme à la sortie!

Ce ne sont pas tous les labos qui peuvent contenir un monstre. «Face à un pathogène qui se propage de façon aérienne, on ne peut rien laisser au hasard», explique Laurent Chatel-Chaix, professeur spécialiste en virologie moléculaire à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Depuis quelques mois, il est responsable du nouveau laboratoire de niveau de confinement 3 de  l’INRS, qui a ouvert ses portes le 10 mars dernier, à Laval. Des installations dont la mise à niveau a coûté 300 000 $, et qui permettent de travailler non seulement sur la COVID-19, mais aussi sur la dengue, la tuberculose, le et le virus du Nil occidental. Autant d’agents pathogènes capables de provoquer de graves maladies.

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