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L’arrivée du vaccin à ARN a changé le cours de la pandémie pour le mieux. Et si on lui en laisse la chance, cette technologie pourrait transformer la façon dont on fait de la médecine.
Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté, en mars 2020, la possibilité d’un vaccin semblait être une affaire d’au moins quelques années. Or, seulement neuf mois plus tard, les premières doses d’un vaccin nouveau genre étaient déjà administrées : le vaccin à ARN.
La technique n’était pas nouvelle : elle est à l’étude depuis le début des années 90. Mais la pandémie a été la première véritable occasion de l’utiliser à grande échelle. Et avec plusieurs centaines de millions de personnes vaccinées à travers le monde, les vaccins à ARN ont non seulement montré une très grande efficacité, mais aussi peu d’effets secondaires.
« Les vaccins à ARN ont été un véritable coup de circuit », illustre Claude Perreault, chercheur à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. Une opinion que partage Gary Kobinger, immunologiste et directeur du Centre de recherche en infectiologie du CHU de Québec-Université Laval : « On a un nouveau joueur sérieux dans le monde des vaccins. »
Au-delà de la lutte contre la COVID-19, le succès de ces vaccins a démontré le potentiel de l’ARN en médecine.