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24 juin 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Plus de 100 ans de baguage des oiseaux au Canada

Image: Francis St-Pierre/Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal

De précieuses connaissances scientifiques sur les oiseaux, leurs déplacements et leurs habitats ont été acquises grâce à plus d’un siècle de baguage au Canada. Et ce n’est pas fini.

L e baguage des oiseaux est à l’ornithologue ce qu’est le télescope à l’astronome, le code source au programmeur et le guide alimentaire à la nutritionniste : un outil de base pour effectuer son travail. « C’est ce qui nous permet de confirmer que tel goéland à bec cerclé visite le même McDonald’s depuis des lustres ou qu’une bernache du Canada, appelons-la H2R3, s’arrête chaque année dans les environs de Repentigny lors de sa migration printanière. Sans ça, il serait impossible de reconnaître des individus et ainsi de les suivre à la trace », indique Jean-François Giroux, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal. Le chercheur sait de quoi il parle, lui qui a consacré sa carrière à l’étude de plusieurs espèces migratrices de l’est du Canada. La proverbiale vie secrète des oiseaux, il la connaît !

Apposer une bague en aluminium, parfois en acier inoxydable, dotée d’un numéro unique à la patte d’un oiseau est une technique simple, mais pas banale. C’est le naturaliste James Henry Fleming qui, au Canada, a bagué pour la première fois un merle d’Amérique dans l’espoir de découvrir ses quartiers d’hivernage.

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