Image: Piyapong Saydaung/Pixabay
Une équipe québécoise s’est intéressée à l’effet de la température sur l’interaction entre le virus de la COVID-19 et les cellules humaines. Les résultats et les réflexions des chercheurs aident à comprendre le concept de saisonnalité.
Depuis le début de la pandémie, les scientifiques se demandent si le virus SRAS-CoV-2 est influencé par les saisons. Après tout, les coronavirus suivent généralement des cycles annuels, avec un pic en hiver, a montré une revue systématique de novembre 2020.
Pour l’instant, le virus a fait des ravages dans tous les climats et saisons possibles, de l’été floridien et indien à l’hiver canadien, en passant par l’automne brésilien. Cela n’exclut pas la possibilité qu’il soit sensible aux différents temps de l’année.
La saisonnalité n’apparaît véritablement que lorsqu’un virus devient endémique, c’est-à-dire qu’une grande partie de la population y est moins susceptible parce qu’elle a déjà été infectée ou qu’elle est vaccinée. Avant cela, la situation est trop instable pour tirer des conclusions. Les mesures sanitaires mises en place par les gouvernements viennent par exemple confondre les données épidémiologiques: on peut difficilement isoler le facteur « saison » quand on compare un hiver avec confinement strict à un été où les mesures sont relâchées. L’arrivée de nouveaux variants brouille également les pistes.