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24 septembre 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Des quartiers tissés serrés, la clé de la résilience contre la COVID-19

Photo: Kuzmafoto @ depositphotos.com

Même si une bonne coordination gouvernementale est indispensable pour éviter la propagation d’un virus comme le SRAS-CoV-2, rien ne vaut des liens de confiance avec des personnes-ressources sur le terrain.

Depuis un an et demi, on rappelle sans cesse que la distanciation physique est une mesure incontournable pour limiter la propagation de la COVID-19. Si cela est vrai pour se protéger du virus lui-même, des chercheurs affirment néanmoins que la proximité, sociale celle-là, a le potentiel de réduire certaines conséquences de la pandémie.

Là où les groupes communautaires et les services de santé agissent de concert et tissent des liens de confiance à long terme avec la population, la résilience face à la pandémie est même plus grande.

L’idée n’est pas nouvelle : de nombreuses études ont montré que cette proximité, qu’on appelle le capital social , permet d’apporter plus facilement des soins à ceux qui en ont vraiment besoin, que ce soit en temps de crise, ou pour affronter des problèmes sociaux comme la toxicomanie.

Or, ce ne sont pas tous les secteurs qui ont accès à des soins de proximité de qualité égale.

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