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15 octobre 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Cinq astronomes québécois qui pourront utiliser le télescope James-Webb

L’opération de déploiement est sans doute la plus risquée. En mai 2021, une répétition a eu lieu, avec succès. Image: NASA/Drew Noel;Desiree Stover

Au total, 286 scientifiques dans le monde auront la chance d’être les premiers à utiliser le télescope spatial James-Webb. Leurs projets se sont démarqués parmi les 1 200 déposés au comité d’attribution du temps d’observation, qui comprend près de 200 experts de la communauté astronomique mondiale. Cinq chercheurs québécois font partie de la sélection. Les voici.

Olivia Lim

À la recherche de vie extraterrestre

Au cœur de la constellation du Verseau, à 39 années-lumière de notre planète bleue, se trouve le système Trappist-1. Découvert en 2016, il fascine Olivia Lim, doctorante à l’Université de Montréal et rattachée à l’iREx.

Il est composé de sept planètes rocheuses de la taille de la Terre qui gravitent autour d’une minuscule étoile, une naine rouge. « Au moins trois planètes se situent dans la zone habitable de Trappist-1, une région ni trop chaude ni trop froide où de l’eau liquide pourrait être présente à leur surface. Et s’il y en a, il pourrait y avoir de la vie », suppose Olivia Lim.

La doctorante pointera le télescope spatial en direction de Trappist-1 pendant 54 heures. Elle étudiera les atmosphères de quatre exoplanètes du système (dont l’une est dans la zone habitable) par spectroscopie de transit grâce à l’instrument canadien NIRISS.

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