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Tous les incendies ne sont pas nécessairement une catastrophe pour les forêts : elles ont parfois même besoin du feu pour se régénérer !
Quand on te dit feux de forêt, tu imagines probablement un brasier ravageur qui ne sème que la mort et la dévastation. Mais savais-tu que la meilleure manière de protéger certaines forêts et leurs écosystèmes est justement… par le feu ?
En effet, lorsqu’une forêt vieillit, elle devient de plus en plus dense. Son sol se tapisse de brindilles et de branches mortes, les arbres sont de plus en plus proches, peu de lumière parvient à passer pour aider les nouvelles pousses à grandir… et la forêt finit par étouffer. Lorsque la forêt se densifie, le risque d’incendie incontrôlable augmente aussi : il suffit d’un mégot de cigarette mal éteint pour que toute la forêt s’enflamme rapidement !
C’est pourquoi les pompiers déclenchent parfois des incendies volontaires, parfaitement contrôlés, afin de brûler les parties de forêts trop anciennes ou en train de se dégrader : cela permet à la forêt de se régénérer.
D’ailleurs, cette pratique ne date pas d’hier : bien avant l’arrivée des colons, les autochtones allumaient régulièrement des feux pour permettre le maintien des écosystèmes. Certaines espèces, comme le pin blanc ou le séquoia géant, ont même besoin du feu dans leur cycle de vie : la chaleur des flammes fait éclater les pommes de pin comme des popcorns, libérant ainsi leurs précieuses graines. Après l’incendie, ces graines vont pousser et donner de nouveaux arbres.
Avec le réchauffement climatique, les températures augmentent et les sécheresses se font plus nombreuses : les incendies incontrôlés se multiplient année après année. Ces feux contrôlés sont donc une façon de limiter ce risque, et d’assurer une protection durable des écosystèmes.
