Photo: Jean-François Hamelin
Stimuler la créativité des cerveaux d’ici, les inciter à embrasser le risque, encourager les investissements en recherche et développement : voilà quelques-unes des immenses tâches du premier innovateur en chef du Québec, Luc Sirois.
Le tout premier innovateur en chef du Québec commence son mandat dans des circonstances pour le moins pénibles : une pandémie qui perdure, une pénurie de main-d’œuvre qui affecte pratiquement tous les secteurs, une inflation croissante qui inquiète… Comment, dans cette morosité ambiante, convaincre les esprits créatifs d’innover et les entreprises d’investir dans ce « beau risque » ? Avec une humilité toute scientifique, Luc Sirois admet qu’il n’a pas la solution à tout, mais qu’il est en quête de réponses. « Mon titre d’innovateur en chef ne signifie pas que je suis le plus grand innovateur. Je suis plutôt comme le capitaine d’une équipe de hockey : je suis un joueur comme les autres, mais j’ai, en outre, la responsabilité de rallier mes coéquipiers autour d’un but commun et de les encourager afin que chacun fasse son travail le mieux possible », dit celui qui, avant sa nomination en décembre 2020, a fait carrière dans les technologies de la santé. Malgré l’ampleur de la tâche, Luc Sirois reste tout sourire. Rencontre avec celui qui aurait aussi pu porter le titre de motivateur en chef.
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