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03 décembre 2021
Temps de lecture : 1 minute

Le sexe et Internet, un duo inséparable

Image: Jason Leung/Unsplash

L’affaire de OnlyFans répète une histoire trop bien connue: on construit une plateforme virtuelle, on accepte du contenu à caractère sexuel pour attirer des utilisateurs, puis, une fois le succès au rendez-vous, on revoit les règles et l’on vire capot.

« Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Tel un Tartuffe des Temps modernes, la plateforme OnlyFans a annoncé à la fin août que le contenu sexuellement explicite serait désormais banni de ses pages. Pourtant, pendant plus d’un an, son fondateur, Timothy Stokely, n’a pas vraiment haussé les sourcils devant l’affluence des travailleuses et travailleurs du sexe sur son site, pour lesquels il s’agissait de la seule avenue possible en temps de pandémie : les utilisateurs acceptent de les rémunérer en échange d’images et de vidéos exclusives. La plateforme a ainsi connu une popularité sans précédent : 150 millions d’utilisateurs , plus d’un million de créateurs de contenu et, surtout, des revenus nets qui sont passés de 375 millions de dollars américains à 1,2 milliard entre 2020 et 2021.

Le sexe vendait bien… jusqu’à ce que des investisseurs s’inquiètent de la « réputation » d’OnlyFans. Ils n’ont toutefois pas fait le poids devant la colère des créateurs de contenu X : une semaine plus tard, la plateforme revenait sur sa décision. Mais le mal était fait.

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