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Si les tests de dépistage de la COVID-19 ont beaucoup changé entre 2020 et aujourd’hui, c’est grâce à des médecins et des chercheurs qui ont réussi à les adapter aux besoins de la population.
À la base de toutes les décisions prises au cours de la pandémie se trouvent les données fournies par les tests de dépistage. Sans ces informations, impossible de connaître la progression du virus, la proportion des cas qui nécessitent une hospitalisation ou l’efficacité des mesures sanitaires.
Mais pour avoir de bonnes données, encore faut-il réussir à rejoindre la population et la convaincre de passer ces tests. Pour y parvenir, plusieurs chercheurs ont travaillé dans l’urgence pour relever le défi du dépistage à grande échelle. Pandémie oblige, ces défis ont constamment évolué au cours des deux dernières années. Si aujourd’hui on se plaint de ne pas pouvoir passer des tests PCR parce qu’ils sont actuellement réservés à certaines clientèles prioritaires, il y a deux ans, c’était plutôt l’inverse.
« Au printemps 2020, il y avait pénurie d’écouvillons et la population était réticente à se faire tester, à cause de l’aspect invasif de la procédure, ce qui nous retardait dans les prélèvements, » rappelle Jeannot Dumaresq, médecin spécialiste en microbiologie et infectiologie à l’Hôtel-Dieu de Lévis.