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12 avril 2022
Temps de lecture : 4 minutes

Pièges photographiques: la faune en télésurveillance

Un grizzly pris sur le vif dans l’Ouest canadien, dans le parc provincial des South Chilcotins Mountains. Image: Robin Naidoo/UBC et Fonds mondial pour la nature.

Des caméras cachées dans la forêt sont à l’affût des moindres mouvements de la faune. Cette technique suscite un engouement auprès des chercheurs du monde entier, même si elle a ses défauts.

Martin-Hugues St-Laurent ne lésine pas sur les moyens pour étudier la faune. Avec ses collaborateurs, il a déjà inventorié des orignaux par hélicoptère, traîné des carcasses de phoques et de poulets au fond des bois pour attirer des ours, posé des dizaines de colliers GPS sur des loups et des caribous, ramassé des touffes de fourrure pour des analyses génétiques… Mais récemment, c’est derrière un écran qu’il a vécu des émotions fortes. « Je ne pensais jamais voir ces images ! s’étonne le biologiste de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Je suis tombé sur une scène de prédation de loups sur un ours et des loups à la poursuite d’un orignal. » Des séquences dignes des meilleurs documentaires animaliers, croquées sur le vif par des caméras « espionnes » installées par le chercheur et son équipe dans des chemins forestiers de la Côte-Nord, entre autres.

Initialement conçu pour la chasse ou la surveillance, ce type de caméra, avec capteur de mouvement infrarouge, est désormais utilisé par les chercheurs pour étudier la grande faune. Image: Shutterstock

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