Les mégaondulations à la surface de Mars ne sont pas immobiles, comme on l’a longtemps cru. Ces images ont été prises par la caméra HiRISE du Mars Reconnaissance Orbiter. Image: NASA/JPL-CALTECH University of Arizona
Une loi mathématique a été découverte dans les ondulations du sable sur Terre et ailleurs dans le système solaire.
Les déserts n’inspirent pas que les écrivains et les aventuriers. Les physiciens aussi se passionnent pour les dunes mouvantes, sculptées par le vent. Pourquoi les grains de sable s’amoncellent-ils parfois en collines immenses et d’autres fois en petites ridules, comme sur les plages ? Plus rarement, ils forment dans certains déserts des structures intermédiaires entre ces « longueurs d’onde » extrêmes appelées mégaondulations. Espacées de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres, ces vagues recèlent une loi mathématique que vient de mettre au jour une équipe internationale menée par des chercheurs de l’Institut de physique théorique de l’Université de Leipzig, en Allemagne.
La loi s’énonce simplement : quelle que soit la taille des grains de sable façonnant ces motifs, on obtient toujours la même valeur lorsqu’on divise le diamètre des plus gros grains par celui des plus petits. Une sorte de nombre d’or que les chercheurs ont mis en évidence à partir d’échantillons de sable provenant de Namibie, de Chine, d’Inde, d’Israël, de Jordanie et des États-Unis.
« C’est vraiment frappant et les scientifiques auraient pu s’en rendre compte depuis longtemps. D’un autre côté, il aurait été difficile de découvrir cet étrange effet par hasard.