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La multiplication des initiatives collectives et citoyennes est peut-être la manifestation que nous détournons peu à peu notre regard des héros verts.
Dans leur récent ouvrage Au commencement était… Une nouvelle histoire de l’humanité , les auteurs David Graeber et David Wengrow écrivent que « ce sont souvent les personnes qui sont quelque peu hors normes qui deviennent des leaders ».
J’ai immédiatement pensé à toutes ces figures de proue environnementales qui se sont illustrées au fil des dernières décennies. Ces héros de l’environnement ont su éveiller notre intérêt, nous ébranler, nous convaincre, nous motiver, nous amener à les suivre dans leurs idéaux. Nous avons même fondé beaucoup d’espoir sur eux par moments.
Il y a eu, pour ne nommer que ceux-là, les David Attenborough, Jane Goodall et David Suzuki, ainsi que sa fille Severn Cullis-Suzuki, qui a fait vibrer les dignitaires des Nations unies à l’âge de 12 ans, en 1992 … soit bien avant la naissance de Greta Thunberg. Il y a eu aussi les Al Gore, Bill McKibben, Naomi Klein, Nicolas Hulot, Aurélien Barreau et, chez nous, Steven Guilbeault… bien que ce dernier ne fasse peut-être pas l’unanimité.
Leadership durable
Soyons clairs : la plupart de ces personnes ont un parcours exceptionnel et ont accompli des choses extraordinaires, surtout en environnement.