Une designer a été mise à contribution pour agencer la collection naturalisée comme des œuvres d’art. Les insectes sont ainsi regroupés selon différentes caractéristiques : couleurs, tailles, habitats, stratégies de camouflage, etc. Image: AL
On s’introduit, telle une petite bête, dans le nouvel Insectarium de Montréal. Le musée fait le pari que ce sera un coup de foudre entre les insectes et les plus réticents d’entre nous.
Il suffit de quelques pas dans un tunnel aux airs de fourmilière pour accéder à un autre univers. Tout est mis en œuvre pour qu’on se sente tel un insecte sous terre. On remarque la faible luminosité et l’on perçoit le sol qui vibre sous nos pieds − un des modes de communication utilisés par plusieurs insectes −, on saisit comme eux les couleurs et les objets qui nous entourent grâce à des animations présentées au sol et sur des écrans… « Le visiteur est invité à vivre l’environnement à travers ses sens, comme un insecte le ferait », explique Sonya Charest, chef de la division Programmes publics et éducation à l’Insectarium de Montréal.

La visite commence par une descente dans un tunnel réalisé avec du béton projeté qui imite la texture de la terre. Image: Espace pour la vie/Mélanie Dusseault
Cette immersion prépare doucement à la rencontre « en pattes et en ailes » des premiers insectes vivants. Au moment de notre visite, nous avons pu profiter d’un tête-à-tête avec de magnifiques cétoines, des scarabées pourvus d’une robe rayée de vert, de blanc et d’orange.