De gauche à droite: Pierre Fitzgibbon (CAQ), Ruba Ghazal (QS), Yves Bérubé-Lauzière (PQ), Karim Elayoubi (PCQ) et André A. Morin (PLQ). Image: Acfas
À quelques jours du scrutin provincial du 3 octobre s’est tenu un débat politique organisé par l’Acfas autour de la science, un sujet peu présent dans la campagne électorale.
Dans ce panel animé par Valérie Borde, chef du bureau Science et santé au magazine L’actualité , étaient représentés les cinq principaux partis québécois : le Parti Québécois (PQ), le Parti Conservateur du Québec (PCQ), la Coalition Avenir Québec (CAQ), Québec solidaire (QS) et le Parti libéral du Québec (PLQ). Ils étaient réunis le 21 septembre au Théâtre Sainte-Catherine, à Montréal.
Pierre Fitzgibbon, candidat de la CAQ dans Terrebonne et également ministre sortant de l’Économie et de l’Innovation, a rappelé sa promesse d’investir 7,5 milliards de dollars sur les cinq prochaines années dans la recherche et l’innovation, et a insisté sur sa volonté de «transformer la recherche en projets socio-économiques». «Il faut aussi que la société bénéficie [de ces recherches], pour l’aider à surmonter des enjeux sociaux importants», a-t-il souligné.
Seuls QS, le PLQ et le PQ ont abordé au cours de la soirée la question de l’adaptation aux changements climatiques, absente chez les deux autres partis. «Moi, je suis un scientifique; je souhaite réaliser des projets concrets, chiffrés, avec la population, a martelé le candidat du PQ dans Sherbrooke, Yves Bérubé-Lauzière.